Des microorganismes pour assister les vignerons !


Les « thés » fermentés à base de microorganismes de l'environnement immédiat des parcelles (champignons, levures, bactéries...), issus de litière des bois/forêt (Lilofer), mais aussi à partir de feuilles, fleurs, tiges et racines de végétaux multiples, présents autour des parcelles ou encore de composts, permettent d'assister, de multiplier et d'accélérer la vie du sol pour obtenir une meilleure minéralisation des matières organiques du sol.


Sur le végétal : ils peuvent permettre aussi d'occuper le milieu sur la végétation et ainsi réduire la présence et la multiplication des pathogènes, et donc de réduire les doses de fongicides et les interventions.

Protocole : dés le stade 8/10 feuilles étalées, puis après chaque pluie de plus de 25/30mm, toujours en préventif... Les microorganismes peuvent se lessiver, mais leur durée de vie en fonction du milieu n'est presque pas limitée.

Attention quand même au mode de protection, ce n’est pas une solution qui fonctionne systématiquement, si on utilise toute une panoplie de fongicides ou du cuivre de façon régulière, cela ne fonctionne plus.


Au sol : leur efficacité est liée à la présence de MO fraiche et d'azote disponible qui sont, avec l'eau, les carburants de la vie du sol...

Protocole : 2 fois par an, une fois après vendanges et une autre pré-débourrement.


En période de transition vers l’agroécologie, stocker du carbone est primordial. Cependant une partie de ce carbone, apporté le plus souvent via les couverts végétaux, parfois avec des composts, doit participer aussi à la nutrition de la plante en se minéralisant.

L’intérêt de ces « thés fermentés » est d’améliorer cette minéralisation, à l’automne pour la mise en réserve et au printemps pour mettre à disposition de la plante, les sels minéraux dans la solution du sol, pour une meilleure croissance.


Ceci ne dédouane pas le producteur, pendant la phase de transition, d’apporter au printemps un peut d’azote rapidement assimilable (fientes de volailles par exemple) afin d’alimenter en azote et phosphore les microorganismes et la vigne.
En effet, ces microorganismes ont quand même besoin du triptyque : Eau + Mo fraiche + N, P et autres sels minéraux pour se multiplier. Ces besoins sont en général satisfaits à l’automne.