2. juin, 2022
Favoriser et organiser le développement d’écosystèmes résilients, attirer une vie favorable au développement de nos vignes… Accueillir la biodiversité dans nos parcelles.
Plus qu’un pari… Une nécessité !
Les vignerons façonnent le paysage en fonction du mode de conduite de leurs vignes et de l’aménagement des bords de parcelles et, par conséquent, modifient les ressources alimentaires et les habitats disponibles pour la biodiversité, ce qui conditionne à son tour les espèces présentes.
Chaque action induit une perturbation de l’écosystème agricole et péri-agricole, qui est suivie d’une période de transition et du retour à un nouvel équilibre. L’évaluation de cette évolution est complexe, du fait des nombreux organismes impliqués et de leurs interactions. Grâce à notre compréhension (encore partielle) de l’écologie des espèces, il est possible d’anticiper les conséquences de certaines de ces actions sur la biodiversité et de proposer celles qui la favoriseront.
La biodiversité est affectée par des facteurs aux échelles très petites comme la parcelle, avec les pratiques associées, et plus larges comme l’ensemble de son vignoble ou le paysage via les éléments paysagers sur l’exploitation ou dans un espace géographique plus vaste (coteaux, bassins versants, forêts, ruisseaux, étangs, territoire…). Pour prendre en compte la préservation de la biodiversité, voire la favoriser, les actions du vigneron doivent porter sur ces deux échelles :
Pour appréhender tous les bienfaits et les avantages que peut offrir une conception en agroécologie, il existe une approche synthétique et systémique : le keyline design.
Le keyline design permet de redessiner à dessein les paysages et de capter l’ensemble des énergies d'un lieu de production : gravité, eau, ensoleillement, vents, biodiversité des espaces « sauvages » ou semi-sauvages et vie du sol :
Le Keyline design devient en fait, le «point clé» qui amorce l'organisation d'une agroécologie cohérente, efficiente, rentable et durable.